Bab al-Salama signifie "Porte de la Paix". C'est aujourd'hui l'un des nombreux camps de déplacé.es que compte le territoire syrien.
Il se trouve à quelques centaines de mètres de la frontière turque.
En 2011 des milliers de Syriens et Syriennes affluent aux portes de la Turquie cherchant à fuir la guerre civile qui vient d'éclater.
Si certain.es arrivent à trouver refuge de l'autre côté de la frontière, des milliers d'autres restent bloqué.es côté syrien.
C'est le début de longues années d'attente et d'incertitude.
Au début du conflit l'aide humanitaire permet à des milliers de familles de survivre aux bombardements du régime alors en place.
Le camp de Bab al-Salama ne devait être que provisoire mais en 2016 avec l'intensification des bombardements sur Alep et ses environs alors sous contrôle de l'Armée Syrienne Libre et de ses alliés, le camp à vu sa population explosée.
Privées de travail et de leur maison, les familles réfugiées se sont retrouvées piégées dans l'incapacité d'une part, de rentrer sur le sol turc et d'autre part d'envisager un retour sur leur terre.
Lorsque l'aide humanitaire, dont ils dépendaient, a cessé d'arriver, les déplacé·es du camp ont basculé dans une pauvreté extrême.
Aujourd'hui, toujours dans plongées l'incertitude, la chute du régime ravive l'espoir pour ces milliers de familles d'un possible retour chez eux.
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